REIN: a tool at the service of health monitoring, exemple of the SARS-Cov-2

On the occasion of the 20th anniversary of the REIN (French Renal Epidemiology and Information Network), a summary work on the contributions of the national French ESKD register was carried out. On the issue of its role in health monitoring, the following key messages were retained. The recent health crisis showed the adaptability and agility of the registry. Thanks to a human network that has been established and organised for many years, and the possibility of rapidly developing the collection system, the registry was able to provide information about the number of dialysis patients infected with the new SARS-Cov-2 from 30 March 2020. The use of REIN as a decision support and health monitoring tool in these times of empirical decisions has emerged as a strategic issue. (C) 2022 Societe francophone de nephrologie, dialyse et transplantation. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Survival of patients with End Stage Kidney Disease

On the occasion of the 20th anniversary of the REIN (French Renal Epidemiology and Information Network), a summary work on the contributions of the national French ESKD register was carried out. On the issue of survival of ESKD patients, the following key messages were retained. The annual mortality rates of ESKD patients are relatively stable even though patients are ageing and increasingly have diabetes or obesity. These changes are probably linked to improved practices. Cardiovascular diseases and infections are the main causes of death. The year 2020 was marked by an increase in mortality due to the SARS-CoV-19 infection that was particularly severe in these patients. (C) 2022 Societe francophone de nephrologie, dialyse et transplantation. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Impact of the kidney transplantation moratorium in France because of the COVID-19 pandemic : Vincent Bonnemains

Background The COVID-19 pandemic has resulted in worldwide kidney transplantation (KT) moratoriums. The impacts of these moratoriums on the life expectancy of KT candidates remain unclear. Methods We simulated the evolution of several French candidate populations for KT using a multistate semi-Markovian approach and according to moratorium durations ranging from 0 to 24 months. The transition rates were modeled from the 63,927 French patients who began dialysis or were registered on the waiting list for KT between 2011 and 2019. Results Among the 8,350 patients active on the waiting list at the time of the French KT moratorium decided on March 16, 2020, for 2.5-months, we predicted 4.0 additional months [CI: 2.8, 5.0] on the waiting list and 42 additional deaths [CI: -70, 150] up to March 16, 2030. In this population, we reported a significant impact for a 9-month moratorium duration: 135 attributable deaths [CI: 31, 257] up to March 16, 2030. Patients who became active on the list after March 2020 were less impacted. Interpretation The temporary moratorium of KT during a COVID-19 peak in order to free up hospitals’ resources doesn't impact patients’ 10-year survival if the moratorium does not exceed a prolonged period. Funding. French National Research Agency (ANR-20-COV8-0002-01). Key messages The French 2020 KT moratorium didn't impair patients’ 10-years survival. 9-month or longer moratoriums may impair patients’ 10-years survival.

Mortalité des patients avec une maladie rénale chronique stade 5 traités par suppléance

On the occasion of the 20th anniversary of the REIN (French Renal Epidemiology and Information Network), a summary work on the contributions of the national French ESKD register was carried out. On the issue of survival of ESKD patients, the following key messages were retained. The annual mortality rates of ESKD patients are relatively stable even though patients are ageing and increasingly have diabetes or obesity. These changes are probably linked to improved practices. Cardiovascular diseases and infections are the main causes of death. The year 2020 was marked by an increase in mortality due to the SARS-CoV-19 infection that was particularly severe in these patients. © 2022 Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved. © 2022 Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

REIN, un outil au service de la veille sanitaire : exemple de l’épidémie au SARS-CoV-2

On the occasion of the 20th anniversary of the REIN (French Renal Epidemiology and Information Network), a summary work on the contributions of the national French ESKD register was carried out. On the issue of its role in health monitoring, the following key messages were retained. The recent health crisis showed the adaptability and agility of the registry. Thanks to a human network that has been established and organised for many years, and the possibility of rapidly developing the collection system, the registry was able to provide information about the number of dialysis patients infected with the new SARS-Cov-2 from 30 March 2020. The use of REIN as a decision support and health monitoring tool in these times of empirical decisions has emerged as a strategic issue. © 2022 Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved. © 2022 Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Impact de la suspension de l’activité de greffe rénale en France suite à la pandémie de COVID-19 : étude de cohorte

Introduction La pandémie de COVID-19 a provoqué des suspensions de l’activité de greffe rénale à travers le monde. L’impact de ces suspensions sur l’espérance de vie des candidats à la greffe rénale n’est pas encore bien établi. Description Nous avons simulé l’évolution de plusieurs populations de candidats français à la greffe du rein par une approche semi-Markovienne multi-états, en prenant en compte des suspensions allant de 0 à 24 mois. Méthodes Chaque scénario a été simulé 1000 fois. Les probabilités de chaque transition ont été modélisées par des modèles de Cox multivariés construits à partir de 63,927 patients français ayant commencé une dialyse ou ayant été inscrits sur liste d’attente pour une transplantation rénale entre 2011 et 2019. Les caractéristiques des patients incidents ont été simulées à partir de modèles logistiques et linéaires construits sur la même population. Résultats Parmi les 8350 candidats actifs à la transplantation rénale le 16 mars 2020, date à laquelle une suspension de 2,5 mois a commencé en France, nous avons prédit une augmentation du temps sur liste d’attente de 4,0 mois [IC: 2,8, 5,0] et 42 [IC: −70, 150] décès supplémentaires jusqu’au 16 mars 2030. La surmortalité pour cette population est significative à partir de 9 mois de suspension: 135 décès supplémentaires [IC: 31, 257] jusqu’au 16 mars 2030. Les patients devenant candidats actifs après le 16 mars 2020 sont moins affectées par la suspension. Conclusion La suspension temporaire de l’activité de greffe rénale lors d’un pic de COVID-19 est une décision viable afin de libérer les ressources hospitalières, tant que sa durée n’excède pas une période prolongée.

Séquelles à 6 mois après une infection à SARS-CoV2 chez les patients dialysés

Introduction Le COVID19 long a été décrit dans la population générale. Sa description chez les patients dialysés n’a pas été encore faite. Description Une enquête a été menée par le registre REIN chez les patients dialysés 6 mois après leur infection COVID-19. Méthodes Une enquête séquelle a été renseignée chez 1000 patients parmi les 2825 patients dialysés ayant été infectés par le SARS-Cov2 et pour lesquels on dispose de 6 mois de recul. Les patients décédés, transplantés, sevrés ou perdus de vue avant les 6 mois ont été exclus. Résultats 179 patients ont au moins un symptôme considéré comme une séquelle du COVID19 : 53 % perte musculaire ou perte de poids >5 %, 29 % fatigue, 16 % dépression ou anxiété, 14 % séquelles respiratoires, 11 % douleurs, 10 % troubles sensitifs, 6 % diarrhée, 5 % troubles neurocognitifs. Une atteinte COVID initiale grave (hospitalisation ou réanimation), un âge élevé, un surpoids et la présence de comorbidités sont associés à la présence de séquelles. Il convient d’interpréter avec prudence ces résultats en raisons de biais potentiels. Conclusion De même que dans la population générale, les séquelles post COVID touchent environ 17 % des patients dialysés. Chez ses patients souvent comorbides, l’imputabilité des symptômes à l’infection COVID doit cependant être prudente.

Impact de la crise sanitaire sur l’incidence de l’IRCT et les conditions de démarrage de la dialyse en 2020

Introduction L’épidémie COVID a eu certainement et aura encore pour quelques temps un impact sur la trajectoire des patients MRC. Certains établissements ont rencontré des difficultés pour suivre les patients MRC stade 5 en pré-suppléance. L’infection en elle-même, le contexte ambiant et les difficultés d’accès aux soins ont pu avoir un impact sur l’état clinique de certains patients. Description Une nouvelle organisation du recueil pour le registre REIN a permis de suivre au plus près l’impact de la crise sur différents indicateurs. Méthodes Les taux mensuels bruts d’incidence des traitements de suppléance et les conditions d’initiation de la dialyse ont été calculés sur les années 2018, 2019 et 2020, mois par mois, région par région et France entière. Résultats On observe une baisse de l’incidence et une hausse du % de dialyse démarrée en urgence et sur cathéter temporaire, fin du 1er et début du 2e trimestre 2020 puis à nouveau au 4e trimestre 2020, plus marquée dans certaines régions. Dans certaines régions, on observe une hausse du démarrage en dialyse péritonéale durant le 2e trimestre 2020 (Fig. 1). Conclusion Les chiffres présentés au niveau national sont à prendre avec précaution car ne prennent pas en compte le niveau variable d’exhaustivité du recueil de chaque région. On n’observe pas de rebond de l’incidence lors du 3e trimestre 2020. A-t-on repoussé le démarrage de la dialyse chez certains patients ou sont-ils décédés avant ? Ou cela est-il uniquement lié à la non exhaustivité du recueil ? A-t-on privilégié la dialyse à domicile pour diminuer les déplacements des patients vers un établissement de santé en période de circulation du virus ? Ces résultats sont à approfondir.